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Pourquoi le plan de remboursement massif de Mt. Gox vient d'être repoussé jusqu'en 2024

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Dans un développement important pour la longue saga du Mont Gox, l'administrateur de la réhabilitation, Nobuaki Kobayashi, a officiellement prolongé le délai de remboursement des créanciers jusqu'en octobre 2024.

Ce retarder marque un autre tournant dans l’histoire mouvementée de la défunte bourse Bitcoin, Mt. Gox, qui s’est effondrée sous le poids d’un piratage massif en 2014.

Même si cette prolongation risque de faire attendre de nombreux créanciers avec impatience, il y a une lueur d'espoir pour ceux qui ont fourni les informations nécessaires, car les remboursements anticipés pourraient commencer à arriver d'ici la fin de cette année.

Initialement fixée au 31 octobre 2023, la nouvelle date limite est le 31 octobre 2024. Cette décision, approuvée par le tribunal de district de Tokyo, s'applique au remboursement de base, au remboursement forfaitaire anticipé et au remboursement intermédiaire.

Kobayashi cite le processus complexe de collecte d'informations auprès des créanciers de réhabilitation et de coordination avec les institutions financières et échanges de cryptomonnaie comme principales raisons de la prolongation. Cette prolongation donne plus de temps pour que le processus complexe de réhabilitation se déroule.

Même si le retard peut décevoir de nombreux créanciers désireux de récupérer leurs actifs, il y a un côté positif. Ceux qui ont fourni les informations nécessaires pourraient recevoir des remboursements d'ici la fin de cette année. Cependant, il est essentiel de noter que le calendrier précis pour les créanciers individuels reste incertain et susceptible de changer en fonction de l'évolution des circonstances.

Problèmes de sécurité et Bitcoins perdus

Mt. Gox, autrefois le géant du monde des crypto-monnaies, était une bourse basée à Tokyo qui contrôlait plus de 70 % de tous les échanges. Bitcoin transactions à son apogée. Jed McCaleb l'a fondé en tant que plateforme d'échange en ligne de cartes « Magic : The Gathering » avant de devenir un échange de crypto-monnaie.

« Le mont. Gox » provient de « Magic : The Gathering Online Exchange ». Mark Karpeles a pris la relève en 2011 et en est devenu le PDG, menant la bourse vers un succès sans précédent.

Cependant, le succès massif du mont Gox en a fait une cible privilégiée pour les pirates informatiques. En 2011, des pirates ont exploité des identifiants volés pour transférer des bitcoins, et des problèmes de protocole réseau ont entraîné la perte de milliers de bitcoins.

De plus, la domination de la bourse lui a permis d'influencer considérablement l'activité du marché du Bitcoin, puisqu'elle a suspendu les échanges en 2013 pour calmer le marché en surchauffe.

L'heure la plus sombre de la bourse est arrivée en février 2014, lorsqu'elle a suspendu les retraits en raison de soupçons d'irrégularités dans ses portefeuilles numériques.

Étonnamment, il a été révélé que Mt. Gox avait « perdu » entre 650,000 850,000 et XNUMX XNUMX bitcoins. La cause exacte de cette catastrophe était la malléabilité des transactions, une question controversée au sein de la communauté Bitcoin.

La bataille juridique : les accusations du ministère américain de la Justice

La saga Mt. Gox a pris une autre tournure dramatique en juin lorsque le ministère américain de la Justice inculpé deux individus russes, Alexey Bilyuchenko et Aleksandr Verner, avec des actes criminels liés au piratage de la bourse effondrée.

Ces accusations tournent autour du complot visant à voler environ 647,000 2011 bitcoins au mont. Gox entre 2014 et XNUMX, ce qui représente la majeure partie des fonds perdus. Cette action en justice jette un nouvel éclairage sur la portée internationale de l'affaire Mt. Gox.

Les accusations du DOJ lient également Bilyuchenko au célèbre échange cryptographique BTC-e, qui a été fermé par le FBI en 2017 pour avoir prétendument blanchi des fonds destinés à des criminels internationaux. Il est allégué que Bilyuchenko, armé des gains mal acquis du mont Gox, a joué un rôle dans la création du BTC-e, facilitant le blanchiment d'argent pour les cybercriminels du monde entier.

BTC-e a opéré aux États-Unis de 2011 à 2017, traitant environ 9 milliards de dollars de transactions Bitcoin. Ses activités présumées ont permis aux criminels d’échanger du Bitcoin de manière anonyme, suscitant des inquiétudes quant aux activités financières illicites dans le monde des cryptomonnaies.

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