Malgré la faible saison d’injection de capitaux, l’année 2023 a été une bonne année en ce qui concerne la cotation des entreprises à l’ESB et à la NSE. Le second semestre a été particulièrement prometteur avec plus de 50 sociétés indiennes cotées au cours de l'année. Bien que ce nombre soit supérieur à celui de 2022 (40 introductions en bourse), le montant total des fonds levés était inférieur de 17 pour cent.

Lever des fonds en les rendant publiques n’est pas une option viable pour tout le monde. Mais l’un des acteurs qui a fait des débuts impressionnants à Dalal était le fabricant de drones natif ideaForge. La startup fondée en 2007 était cotée avec une prime de 94 pour cent sur l'ESB.

« Lorsque nous avons lancé ideaForge, nous avions une vision du type d'environnement et de vision du monde que nous souhaitions créer. Et je pense que voir les drones être adoptés dans la vie quotidienne de vraies personnes est le résultat le plus excitant pour nous », a partagé Ankit Mehta, co-fondateur et PDG d'ideaForge lors d'une discussion au coin du feu au E Live x India Investment Forum 2023 d'Entrepreneur India à Mumbai. .

Mehta et ses cofondateurs ont peut-être enregistré l'entreprise en 2007, mais ont commencé à donner des ailes à leur idée en 2004 : « Nous avons construit notre premier drone en tant qu'étudiant à l'IIT Bombay. » Le prototype est devenu partie intégrante de la culture pop indienne avec son apparition dans le film « 2009 Idiots » de 3.

« Tout d’abord, nous avons été ignorés, puis on nous a refusé l’accès à l’espace aérien du côté privé. Au fil des années, nous avons été fortement réglementés. Mais avec la pandémie, tout a changé. Nous avons vu qu’il fallait réduire globalement les contacts humains. Et ce besoin s’est essentiellement traduit par l’ouverture de l’espace aérien aux drones », a-t-il expliqué.

ideaForge est l'une des 333 startups de drones du pays. Selon Statista, on estime que d’ici 2030, le marché indien des drones atteindra près de 2.5 XNUMX milliards de roupies indiennes.

Alors, quand a-t-il décidé qu’il était temps de le rendre public ? « Le choix était très clair. Nous avions une entreprise rentable et durable. Nous avons dû essentiellement planifier ce que nous voulions être et où nous devions jouer d’ici 2030. Et pour ce faire, nous devons réaliser les investissements aujourd’hui, qui doivent disposer de capitaux adéquats. Une fois cela déterminé, nous avons estimé que les marchés publics, compte tenu de notre rentabilité, seraient un endroit privilégié pour accéder au capital.

Mehta partage que même s'ils avaient la possibilité de lever des capitaux privés et aucune pression des investisseurs, pour atteindre l'objectif de croissance de l'entreprise, ils ont fini par devenir publics : « Une fois que vous décidez de faire le voyage, vous ne demandez à personne ni à tous ceux qui le souhaitent. liquider partiellement.

Alors, quels conseils souhaiteriez-vous donner aux aspirants entrepreneurs ? « En fonction du moment et du secteur dans lequel vous vous trouvez, les temps seront difficiles et la navigation se déroulera sans problème pendant un certain temps. Mais si vous vous engagez sur le long terme, vous rencontrez des moments difficiles, et à ce moment-là, la chose la plus importante qui est mise à l’épreuve est votre croyance en l’idée. Donc, le faire pour les raisons pour lesquelles vous ne renoncerez pas au premier signe de difficulté est quelque chose d’important dans le long voyage », partage Mehta. Il dispose d’une équipe concentrée et alignée pour contribuer massivement au succès.

Il conclut qu’en tant qu’entrepreneur, l’objectif final devrait être de générer des profits : « L’idée ne doit pas être un projet de recherche, mais être réalisée comme une entreprise. »