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Brussels Airport donne la priorité à la durabilité dans sa demande de renouvellement de permis environnemental

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Brussels Airport crée un précédent en matière de durabilité environnementale avec le lancement de son processus de renouvellement de permis environnemental. Marquée par une étude d'impact environnemental (EIE) complète, la demande de renouvellement met en valeur l'engagement de l'aéroport à réduire son impact sonore sur l'environnement, même dans le contexte prévu d'augmentation du trafic de passagers et de fret.

Anticipant une réduction de 12 % du nombre de résidents fortement impactés d'ici 2032 et une évolution significative vers des avions peu bruyants, la candidature de renouvellement de l'aéroport reflète un mélange harmonieux de vitalité économique et de responsabilité écologique. En tant que deuxième moteur économique de Belgique, Brussels Airport vise à maintenir son rôle crucial tout en donnant la priorité à un avenir plus vert.

Communiqué de presse de Bruxelles Aéroport :

Un avenir durable pour le deuxième moteur économique de notre pays

L'actuel permis environnemental de Brussels Airport court jusqu'au 8 juillet 2024. Un nouveau permis est indispensable pour que l'aéroport puisse continuer à jouer son rôle de moteur économique. Une bonne connectivité avec la capitale européenne est indispensable pour l'économie d'exportation de la Belgique et pour ses nombreux voyageurs d'affaires et de loisirs. Avec 64,000 emplois et 3.2 milliards d'euros de valeur ajoutée par an, Brussels Airport est également le deuxième moteur économique du pays. Brussels Airport s'efforce toujours de trouver un équilibre entre son rôle économique et l'impact de ses activités sur l'environnement.

L'aéroport a déjà pris de nombreuses mesures ces dernières années pour réduire son impact environnemental. En conséquence, le nombre de résidents potentiellement fortement touchés a déjà diminué de 57 % depuis 2000. Grâce à des tarifs très différenciés, les compagnies aériennes sont encouragées à utiliser des avions modernes et plus silencieux. Depuis avril 2023, ils paient jusqu'à 20 fois moins pour l'avion le plus silencieux et le plus économe en énergie, les émissions d'azote étant également prises en compte. Par ailleurs, Brussels Airport s'engage en faveur de techniques d'atterrissage plus silencieuses, du roulage sur monomoteur et de l'électrification de l'assistance au sol. équipement.

Le renouvellement du permis de Brussels Airport vise à poursuivre les opérations aéroportuaires dans le cadre de l'infrastructure et des règles actuelles. Dans sa demande de renouvellement, l'aéroport ne demande par exemple aucune extension de l'infrastructure des pistes, ni aucun créneau de nuit supplémentaire. Toutefois, dans l'intérêt de l'économie belge, l'aéroport s'attend à ce que le nombre de passagers et le volume de fret augmentent en fonction de l'économie nationale et européenne.

Après avoir déposé la demande de nouveau permis en juillet et fourni des informations complémentaires en octobre, l'enquête publique a désormais commencé. Le dossier de candidature contient également l'étude d'impact environnemental (EIE) préparée par des experts indépendants certifiés par le gouvernement.

Évaluation de l'impact environnemental : réduction de l'impact sonore, flotte moderne et mesures d'atténuation

Outre le calcul de l'impact environnemental actuel (basé sur la situation pré-COVID 2019), l'EIE a également examiné un scénario futur réaliste au sein de l'infrastructure existante. Ce scénario futur suppose une évolution vers 32 millions de passagers et 1 million de tonnes de fret transporté en 2032, en ligne avec la croissance économique attendue, le nombre de mouvements d'avions restant plus ou moins stable par rapport à 2019 et toujours inférieur de 26 % à celui de 2000. Cette croissance peut être réalisée dans le cadre du nombre actuel de créneaux nocturnes, qui a été réduit de 36 % pour atteindre 16,000 2009 en XNUMX.

Sur le plan de bruit l'EIE montre que le nombre de personnes potentiellement fortement touchées diminuera de 12 % par rapport à 2019 malgré la croissance démographique attendue autour de l'aéroport. Cela est principalement dû à la poursuite du renouvellement de la flotte, avec 63 % des vols qui devraient être opérés par les avions les plus modernes et les plus économes en bruit (contre 31 % aujourd'hui), et à l'utilisation de techniques d'atterrissage modernes, plus silencieuses et émettant moins de CO2.

Sur le plan de qualité de l'air et émissions des activités aéroportuaires, la croissance attendue a un léger impact sur certains polluants, mais les immissions resteront inférieures au seuil des normes de qualité de l'air applicables. Brussels Airport et ses partenaires s'efforcent de les restreindre davantage. Entre autres, la différenciation avancée des redevances aéroportuaires avec une composante azote depuis avril 2023 et l’électrification des équipements d’assistance en escale y auront un effet positif. Les émissions de CO2 vont diminuer en ramenant les propres émissions de l'exploitant de l'aéroport (scope 1 et 2) à 0 d'ici 2030, grâce notamment à de nouveaux systèmes de chauffage sans combustibles fossiles, mais les émissions de CO2 provenant de l'exploitation des avions diminueront également grâce au renouvellement de la flotte et à l'utilisation de biocarburants.

L'EIE montre que l'aéroport contribue à dépôt d'azote dans certains espaces naturels proches. Cela n’est pas uniquement dû aux opérations aéroportuaires ; d’autres sources telles que le trafic routier y contribuent également. Cela s'applique particulièrement aux zones situées le long d'axes de circulation très fréquentés tels que l'E19. L'accord sur l'azote du Gouvernement flamand sert désormais de cadre ; c’est une très bonne nouvelle pour de nombreuses entreprises et industries que cela soit en place. Il est désormais important que le décret sur l’azote annoncé entre en vigueur rapidement. Les émissions d'azote provenant des opérations aéroportuaires en Flandre restent dans la limite pour l'aviation prévue dans l'accord et ne font pas obstacle à la réalisation des objectifs flamands de réduction d'azote.

Un nouveau site d'essais moteurs, des écrans antibruit supplémentaires et un plan azote

L'EIE a évalué positivement les mesures de développement durable de Brussels Airport. Il s'agit notamment des redevances aéroportuaires différenciées, des atterrissages silencieux, des postes de stationnement équipés de prises de courant permettant aux avions d'éteindre leur groupe auxiliaire de puissance, de l'électrification des équipements d'assistance au sol, de l'engagement de passer à des modes de transport alternatifs à destination et en provenance de l'aéroport et des projets visant à amener l'opérateur aéroportuaire émissions à zéro d’ici 2030. Dans les années à venir, Brussels Airport continuera à se concentrer sur cet objectif et prendra des initiatives supplémentaires.

D’ici 2026, 5 % du carburant aviation à l’aéroport devrait être carburants d'avion durables (SAF). Depuis janvier, ceux-ci peuvent être livrés sans problème via le pipeline de l'OTAN. Les SAF sont un outil important pour rendre l’aviation plus écologique et réduire les émissions de CO2 liées au transport aérien.

Afin de réduire davantage l'impact du bruit au sol, Brussels Airport déploiera un nouveau site d'essais moteur avec barrière antibruit. Les moteurs d’avion sont testés à haute puissance après avoir été entretenus. Les essais de moteur ont lieu en moyenne environ 270 fois par an. Ces tests sont nécessaires pour garantir la sécurité de l'avion. Aujourd'hui, Brussels Airport impose déjà que les essais moteurs ne puissent être effectués qu'entre 7h et 10h. Grâce au nouveau site d'essais moteurs doté d'un mur antibruit, les nuisances sonores pour les riverains seront considérablement réduites. Le site d’essais moteurs devrait être opérationnel au plus tard en 2027.

De plus, écrans antibruit supplémentaires seront également pris en compte. Il existe déjà un certain nombre de murs antibruit autour de l'aéroport et certains bâtiments protègent également du bruit pour les personnes vivant à proximité. L'EIE identifie désormais deux zones pour des écrans antibruit supplémentaires qui pourraient avoir un impact positif en termes de bruit au sol. Les recherches à ce sujet débuteront en 2024 avec une étude de faisabilité.

Dans l'EIE, les experts recommandent de consulter les propriétaires et les gestionnaires des sites Natura 2000 à proximité et d'étudier les mesures d'atténuation. Par exemple, le renforcement des lisières forestières dans certaines réserves naturelles peut avoir un impact positif sur dépôt d'azote, entre autres. Brussels Airport en discutera avec les gestionnaires de la faune et verra quel rôle l'aéroport peut jouer à cet égard.

Avec ces projets, Brussels Airport réaffirme son ambition d'un avenir durable pour l'aéroport, lui permettant de continuer à jouer son rôle de moteur économique vital pour l'emploi en Belgique tout en réduisant son impact sur l'environnement.

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