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Les fournisseurs Edtech collaborent pour une approche unifiée de l’interopérabilité – EdSurge News

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Imaginez organiser une soirée cinéma à la maison où chaque ami arrive avec un ensemble différent de reliques technologiques : disques laser, cassettes VHS, Betamax et même des diapositives physiques. Pour ajouter à la complexité, tout le monde apporte des fichiers multimédias dans une variété de formats, tels que .m4a, .mov et .wma. Les appareils, équipés de divers lecteurs et connecteurs comme VGA, HDMI et Bluetooth, créent un fouillis chaotique d'incompatibilité matérielle. Ce qui était censé être une soirée amusante de partage de souvenirs en vidéo s'est transformé en un projet de ruban adhésif technologique : voilà pour une fête !

Dans le domaine des technologies éducatives, un désarroi similaire se produit sans un système standardisé d’interopérabilité des technologies éducatives. Les enseignants et les étudiants ont du mal à naviguer sur plusieurs plates-formes, chacune avec ses propres interfaces et structures de données uniques. Ce manque d'interopérabilité se traduit par une expérience frustrante et fragmentée, tout comme les défis rencontrés lors de notre hypothétique soirée cinéma, et les enseignants et les responsables de l'éducation finissent par consacrer du temps à la liste plutôt qu'à l'apprentissage.

L'interopérabilité dans l'éducation permet à différentes applications logicielles de communiquer et de travailler ensemble efficacement. L'intégration des applications edtech dans une seule langue ou dans un format standardisé entraîne des tâches administratives rationalisées, une collaboration améliorée et une vue plus complète des performances et des progrès des étudiants. Mais relier les données de l’univers des produits edtech est plus complexe que synchroniser un téléphone avec une enceinte via Bluetooth.

Récemment, EdSurge s'est entretenu avec des représentants de deux fournisseurs de produits Edtech du défi de l'interopérabilité et de la décision de leurs entreprises de mettre en œuvre une norme de données via le Alliance Ed-Fi, une organisation à but non lucratif financée par la Fondation Michael & Susan Dell. Le Norme de données Ed-Fi permet à différentes technologies éducatives, notamment les systèmes d'information sur les étudiants (SIS), les outils d'établissement des listes et les logiciels d'évaluation, de communiquer de manière transparente.

Ali DeGeorge, un chef de produit qui supervise les produits SIS chez Vers le ciel, affirme que son entreprise a reconnu la nécessité d'une manière cohérente de gérer et d'envoyer les données afin que différentes applications puissent communiquer entre elles dans la même langue. De la même manière, Andréa Presse, superviseur du support technique des produits d'évaluation en classe pour le objectifswebPlus produit d'évaluation à Pearson, affirme que son entreprise accorde la priorité à la commodité pour ses clients, et Ed-Fi offre un excellent standard afin que les organisations puissent « brancher et jouer » avec tous les systèmes dont elles ont besoin.

EdSurge : Quel est le défi dans l'écosystème edtech qui nécessite la standardisation des données ? Pourquoi la mise en œuvre en vaut-elle la peine ?

Presse: L'utilisation des données éducatives est très répandue, non seulement dans le cadre des systèmes d'information scolaires, mais également dans la manière dont les organisations doivent conserver et transmettre les données. Il ne s’agit pas d’une transition aussi transparente d’un point à un autre, garantissant la disponibilité des données. Lorsque nous nous retrouvons dans des situations où nous ne pouvons pas établir ces connexions de manière transparente, les administrateurs scolaires perdent du temps et de l'argent lorsqu'ils tentent non seulement d'effectuer la collecte de données requise, mais également de créer un environnement de classe réussi pour leurs enseignants et leurs élèves. Nous passons trop de temps à résoudre les problèmes de connexion de données, ce qui signifie que les informations auxquelles les enseignants et les étudiants accèdent ne sont pas en temps réel.

DeGeorge : Exactement! Si vous utilisez une API personnalisée [interface de programmation d'application] ou une solution construite par deux sociétés différentes, tout fournisseur souhaitant l'intégrer devra également mettre en œuvre cette solution afin que toutes les entreprises puissent communiquer. La norme permet un langage universel ; vous pouvez facilement interagir avec d'autres entreprises car vous parlez le même langage Ed-Fi.

Presse: Lorsque vous essayez de transmettre des informations à de nombreux fournisseurs différents et que chaque fournisseur parle une langue différente, cela devient très difficile. La mise en œuvre d’une norme de données nous offre réellement l’opportunité d’être un fournisseur très simple avec lequel travailler. Il est plus facile pour nos partenaires de mettre en place des systèmes et de récupérer des informations. Ils n'ont pas besoin de payer quelqu'un de plus pour comprendre les différentes langues.

Quels défis avez-vous rencontrés lors du processus de mise en œuvre et comment votre équipe les a-t-elle surmontés ?

DeGeorge : L'un de nos défis consistait à garantir que nous étions cohérents dans toute l'entreprise en ce qui concerne la façon dont nous décrivions, faisions le concordance [le processus de cartographie des éléments équivalents ou quasi équivalents entre différents ensembles de données] et mettions en place notre mise en œuvre. Skyward dispose de différentes équipes qui gèrent différents domaines d'expertise, tels que des équipes de planification ou des équipes de notation, et Ed-Fi couvre un large éventail de tout cela. Même si chaque équipe se sentait confiante dans sa mise en œuvre, la question clé était de savoir si nous maintenions la cohérence et l'alignement entre toutes les équipes.

Nous avons créé une équipe – ce que j'appelle Ed-Fi Black Ops – qui gère le cadre de la mise en œuvre. Il y avait un besoin de formation plus technique au sein de notre entreprise pour comprendre les concepts liés à l'interopérabilité, tels que les différences entre les mises en œuvre non étatiques et étatiques. Nous avons commencé par tout documenter, ce qui a conduit à construire ce cadre cohérent. Nous avons également ajouté une session Ed-Fi à nos conférences Skyward afin que toute personne du district puisse en savoir plus sur la façon de parcourir une configuration, de configurer une application ou de comprendre comment passer pour piétons. Le changement est difficile pour tout le monde et le processus prend du temps. Nous voulons aider les districts à comprendre les avantages de la mise en œuvre et offrir ce que nous avons appris pour rendre cette transition plus fluide.

Presse: Oui, il est important de documenter peut! Nous avons passé cinq ou six ans à créer cette base de données pour soutenir les efforts de mise en œuvre. Nous voulons nous assurer que le client comprend quoi faire ensuite ou où aller à partir de maintenant ; nous voulons être un bon partenaire et les soutenir dans le processus. Nous devons non seulement disposer des informations à partager avec les clients, mais également les diffuser d'une manière compréhensible en proposant des sessions de formation, de la documentation et des vidéos. Ce catalogue d'informations a pris un peu de temps [à se développer] pour traiter les nuances afin de garantir que chacun ait ce dont il a besoin. De dures leçons ont été apprises au cours du processus, mais les défis se sont traduits par des améliorations et des améliorations.

DeGeorge : Je pense qu'il est important de savoir, en tant que fournisseur, que d'autres fournisseurs de produits ont été confrontés à des défis similaires. Lorsque j’ai assisté pour la première fois au Ed-Fi Summit, j’ai trouvé gênant de me retrouver dans une salle avec d’autres fournisseurs qui étaient essentiellement des concurrents majeurs. Cependant, l'Ed-Fi Alliance a créé ce Communautés où nous pouvons tous discuter de nos processus de mise en œuvre et apprendre les uns des autres. Désormais, je me sens en confiance dans ces environnements et je n’ai aucun problème à parler ou devant des fournisseurs, même s’il s’agit de concurrents majeurs.

Quel est l’avenir de l’interopérabilité ?

DeGeorge : Je pense que nous verrons une croissance continue dans la manière dont les districts scolaires peuvent communiquer entre eux, héberger les informations sur les élèves et partager ces informations avec les enseignants. En conséquence, nous verrons de réels changements se produire dans la classe ; c'est vraiment notre objectif final ici. Il ne s’agit pas seulement de permettre à nos entreprises de communiquer entre elles. Il s'agit de ce processus automatisé qui consiste à transmettre des données importantes aux personnes qui peuvent avoir un impact. Il s'agit de données en temps réel qui permettent aux enseignants d'intervenir auprès d'un élève pour garantir l'obtention de son diplôme et sa réussite à long terme.

Presse: L’interopérabilité ne se limite pas à la manière technique dont les systèmes communiquent. Nous ne parlons pas seulement de lignes de code ; nous parlons de vraies personnes – des étudiants – dont la vie est affectée par cela. Il s'agit de collecter ces éléments de données démographiques pour pouvoir soutenir non seulement votre personnel mais également vos étudiants de manière à améliorer leur vie.

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