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Le diagnostic de mélanome monte en flèche et le cannabis pourrait désormais faire partie d'une solution thérapeutique pour de nombreux patients

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Une récente enquête in vitro a révélé le potentiel de extrait de cannabis pour ralentir la prolifération des cellules de mélanome et améliorer leur taux d'apoptose.

Le mécanisme de mort cellulaire programmée produite par un extrait de cannabis particulier connu sous le nom de cannabinoïde PHEC-66 a été étudié dans une étude menée par des universitaires de l'Université Charles Darwin (CDU) et du Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT). Les effets de cet extrait sur les cellules de mélanome ont été soigneusement examinés. MGC Pharmaceuticals en Australie a créé cette formulation concentrée.

Selon une recherche partiellement financée par MGC Pharmaceuticals Ltd. en Australie et publiée dans la revue Cells, l'extrait de cannabis pourrait avoir la capacité d'interagir avec des récepteurs sur des types particuliers de cellules de mélanome, ce qui pourrait le rendre utile comme traitement adjuvant des maladies malignes. mélanome. Toutefois, pour évaluer pleinement son innocuité et son efficacité, des recherches précliniques supplémentaires sont nécessaires.

Comprendre le mélanome et sa résistance aux traitements traditionnels

Les mélanomes, provenant des mélanocytes de l'épiderme, ne constituent qu'une petite partie, environ 6 %, des cancers de la peau. Pourtant, ils représentent plus de 80 % des décès liés au cancer de la peau.

Cette tumeur maligne présente une tendance prononcée aux métastases, formant des tumeurs localement et à distance tout en affichant une résistance aux thérapies conventionnelles.

Actuellement, les options thérapeutiques pour le mélanome métastatique sont rares. Cependant, de nouvelles preuves suggèrent que certains composés dérivés de variétés de cannabis et les plantes, notamment les polyphénols, les flavonoïdes et les terpènes, possèdent des propriétés anticancéreuses potentiellement avantageuses dans la gestion du mélanome.

Des recherches antérieures ont montré que l'activation des récepteurs CB1 et CB2 avec des composés d'origine végétale peut empêcher la croissance précoce de tumeurs dans divers cancers, fonctionnant comme des médiateurs qui initient diverses voies moléculaires.

Dans cette étude, il a été observé que l'extrait de cannabis PHEC-66 entrave la prolifération et la migration des cellules de mélanome par interaction avec les récepteurs CB1 et CB2 au sein du système endocannabinoïde.

Pour confirmer ces observations, les cellules de mélanome ont été exposées à des antagonistes CB1 et CB2 pour inhiber ces récepteurs. Cette étude a été menée pour déterminer si le blocage des récepteurs CB1 ou CB2 influencerait l'efficacité du PHEC-66 sur la viabilité cellulaire. Les résultats ont démontré une augmentation notable de la viabilité cellulaire parmi les cellules de mélanome.

Plus précisément, les chercheurs ont examiné comment le PHEC-66 interagit avec ses récepteurs en présence de bloqueurs sélectifs, AM251 et AM630, qui inhibent respectivement les récepteurs CB1 et CB2. En utilisant ces bloqueurs, il a été corroboré que la réduction de la croissance induite par PHEC-66 dépend principalement des récepteurs CB2 dans toutes les cellules de mélanome testées.

"Ces résultats suggèrent que le récepteur CB1 pourrait jouer un rôle mineur dans l'activité du PHEC-66 sur les cellules MM96L [mélanome métastatique], alors que l'antagoniste du CB2 a neutralisé de manière significative la cytotoxicité du PHEC-66 dans toutes les lignées cellulaires examinées", selon les résultats de l'étude.

Implications thérapeutiques potentielles des composés du cannabis dans le traitement du mélanome

Un nouveau domaine passionnant de la recherche sur le cancer est l’étude des avantages thérapeutiques potentiels des produits chimiques du cannabis dans le traitement du mélanome. Lors d'études précliniques, ces substances naturelles, telles que les polyphénols, les flavonoïdes et les terpènes, présentes dans les plantes de cannabis, ont montré des capacités remarquables à entraver la croissance des cellules de mélanome et à induire la mort cellulaire programmée, ou apoptose.

Contrairement aux médicaments de chimiothérapie traditionnels, les produits chimiques produits à partir du cannabis offrent la possibilité d’une méthode de traitement du mélanome plus ciblée et peut-être moins nocive. En raison de leurs caractéristiques et modes d’action uniques, ces substances pourraient offrir aux patients une thérapie alternative complémentaire ou efficace, réduisant ainsi les effets secondaires défavorables des médicaments conventionnels.

De plus, le mélange de plusieurs composants du cannabis peut avoir des effets synergiques qui améliorent leur efficacité thérapeutique contre le mélanome. En personnalisant les plans de traitement pour tirer parti de ces synergies, le traitement du mélanome peut devenir plus individualisé, améliorant ainsi les résultats pour les patients et même leur qualité de vie. L'étude des produits chimiques du cannabis dans le traitement du mélanome montre un grand potentiel pour développer le domaine de l'oncologie et améliorer les soins aux patients, même si des études plus approfondies sont nécessaires pour comprendre complètement la complexité de leurs processus et améliorer les tactiques de dosage.

Étude du rôle des récepteurs du système endocannabinoïde dans la réponse des cellules de mélanome au PHEC-66

L'analyse des récepteurs du système endocannabinoïde dans les réponses des cellules de mélanome au PHEC-66 donne des informations sur les voies moléculaires complexes qui sous-tendent les bienfaits thérapeutiques des extraits de cannabis. Les récepteurs CB1 et CB2 sont essentiels à notre étude car ils jouent un rôle important dans la modulation de la réponse cellulaire au cannabis.

En menant des recherches ciblées sur ces récepteurs, les chercheurs ont cherché à établir les rôles spécifiques que jouent les antagonistes CB1 et CB2 dans la cytotoxicité produite par PHEC-66. Les résultats suggèrent une connexion compliquée entre les cellules de mélanome et les récepteurs cannabinoïdes, les récepteurs CB2 servant de principaux médiateurs de l'activité PHEC-66 dans une gamme de types de cellules.

En plus de cela, le blocage spécifique des récepteurs CB1 et CB2 avec des bloqueurs comme AM251 et AM630 a permis la découverte de nouvelles informations significatives sur les effets uniques du PHEC-66 sur la survie des cellules de mélanome. Les scientifiques souhaitent améliorer les méthodes thérapeutiques et les résultats des traitements pour les patients atteints de mélanome en déterminant les rôles distincts joués par les récepteurs CB1 et CB2 dans la médiation des effets antitumoraux des extraits de cannabis.

Comprendre l'interaction moléculaire entre les récepteurs cannabinoïdes et les cellules de mélanome

L'étude des interactions moléculaires entre les cellules de mélanome et les récepteurs cannabinoïdes permet de nouvelles compréhensions importantes des processus à l'origine du potentiel thérapeutique des extraits de cannabis tels que le PHEC-66. Les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde, essentiels au contrôle de la réaction des cellules au cannabis, sont au centre de cette étude.

Pour étudier les fonctions précises des antagonistes CB1 et CB2 dans la médiation des effets cytotoxiques du PHEC-66 sur les cellules de mélanome, les chercheurs ont mené des études bien ciblées. Ces recherches ont montré un lien compliqué entre le comportement des cellules de mélanome et les récepteurs cannabinoïdes, les récepteurs CB2 apparaissant comme des médiateurs importants de l'action du PHEC-66 dans diverses lignées cellulaires de mélanome.

De plus, en utilisant certains antagonistes comme l’AM251 et l’AM630 pour bloquer spécifiquement les récepteurs CB1 et CB2, les chercheurs ont appris des informations importantes sur la façon dont PHEC-66 affecte différemment la survie des cellules de mélanome. Ces résultats ouvrent la porte à des interventions thérapeutiques tournées vers l’avenir et réussies en fournissant une meilleure connaissance des interactions moléculaires entre les produits chimiques du cannabis et les cellules de mélanome.

Conclusion

L'étude des extraits de cannabis, en particulier du PHEC-66, pour le traitement du mélanome, offre des perspectives prometteuses en matière de thérapies innovantes contre le cancer, comme en témoignent des études in vitro indiquant leur potentiel à inhiber la prolifération des cellules du mélanome et à induire une mort cellulaire programmée. L'étude de l'interaction moléculaire complexe entre les récepteurs cannabinoïdes et les cellules de mélanome met en lumière les mécanismes qui sous-tendent les effets thérapeutiques de ces composés, les récepteurs CB1 et CB2 apparaissant comme des médiateurs clés de l'activité PHEC-66. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour élucider les implications thérapeutiques et affiner pleinement les stratégies de traitement, les résultats suggèrent un avenir prometteur pour l'utilisation des composés du cannabis dans le traitement du mélanome, dans le but d'améliorer les résultats pour les patients et de faire progresser les soins oncologiques.

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