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Le Canada admet pourquoi le marché illicite du cannabis écrase son marché légal : prix plus bas, meilleure sélection et commodité !

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Le marché noir canadien du cannabis plutôt que le marché légal

Malgré La légalisation au Canada de la marijuana pour usage adulte il y a plus de cinq ans, selon une analyse récente de Deloitte Canada, les ventes de cannabis restaient majoritairement concentrées sur le marché illégal, représentant entre 25 % et 50 % de l'ensemble du marché.

Le document explore les distinctions entre les marchés légaux et illégaux du cannabis et pose des questions pertinentes concernant les offres de produits, les prix et les tactiques opérationnelles. 624 points de vente légitimes de marijuana à usage adulte et 57 illégaux ont fait l'objet d'une analyse par Deloitte et son partenaire de données Neobi.

Christopher McGrath, directeur principal chez Deloitte Canada et auteur du rapport, a souligné deux conclusions clés : la convergence des prix et l'audace des plateformes en ligne illicites. Il a été constaté que les sites Web illicites offraient près du double de la variété de produits par rapport aux détaillants légaux.

En moyenne, les magasins de loisirs réglementés stockaient 538 produits différents par magasin, tandis que les exploitants illicites disposaient en moyenne de 918 SKU. McGrath a souligné que le marché illicite bénéficie d'un avantage concurrentiel significatif en raison de la diminution des réglementations, de la flexibilité des prix, des processus de production plus simples et moins chers et de l'utilisation de pesticides.

Il a souligné la prochaine révision de la loi sur le cannabis, prévue d'ici la fin mars, comme une opportunité de relever les défis de l'industrie. Le rapport sollicite également l'avis d'experts de partout au Canada pour comprendre pourquoi le marché du cannabis au pays ne prospère pas comme prévu.

Les retards de paiement des impôts posent des défis aux sociétés en commandite concurrentes

Beena Goldenberg, PDG d'Organigram Holdings à Toronto, souligne les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux producteurs agréés (LP) dans le paysage industriel actuel.

Face aux difficultés rencontrées pour atteindre la rentabilité, les LP sont souvent contraints de donner la priorité aux paiements des fournisseurs, des factures et des employés plutôt qu'aux droits d'accises. Malheureusement, pour de nombreuses sociétés productrices de cannabis, les droits d’accise se retrouvent souvent au bas de la liste des sommes à payer.

Cette situation est exacerbée par le manque de compétences de l'Agence du revenu du Canada (ARC). application de la perception des accises ces dernières années, créant des conditions de concurrence inégales au sein de l'industrie. Les sociétés en commandite en retard utilisent les droits d'accise perçus auprès des grossistes provinciaux comme source de financement, utilisant ainsi le gouvernement canadien comme mécanisme de financement.

Cet avantage injuste donne aux LP en souffrance, contrairement à ceux qui paient rapidement des impôts comme Organigram, la possibilité d'exploiter les droits d'accise à payer pour générer des flux de trésorerie. Goldenberg souligne l’importance de pénalités cohérentes, de plans de paiement et d’application de la politique fiscale pour faciliter la consolidation du secteur, renforçant ainsi un marché légal florissant.

Succès sur le marché légal du cannabis : leçons apprises

Julia Cameron, vice-présidente des communications chez Pure Sunfarms à Vancouver, en Colombie-Britannique, met en lumière les aspects positifs de l'industrie du cannabis au milieu de ses complexités et de ses défis.

Tout en reconnaissant les obstacles, Cameron souligne l’importance de reconnaître les points positifs en matière de rentabilité, de performance et de productivité. Elle souligne que ceux qui ont réussi l’ont fait grâce à des approches stratégiques et mesurées, plutôt qu’à des dépenses aléatoires.

Les acteurs qui réussissent sur le marché ont adopté une utilisation prudente du capital, maintenu une gestion prudente des flux de trésorerie, réalisé des investissements stratégiques et utilisé des stratégies réfléchies de segmentation des produits. Ils ont également capitalisé sur l’expertise d’opérateurs chevronnés qui comprennent les réglementations, les changements économiques et les marges bénéficiaires serrées.

De plus, les entreprises prospères sont restées ancrées dans la réalité, évitant les hypothèses de marché trop optimistes et se fixant des objectifs réalisables. Ils ont également adopté la collaboration, favorisant une communication ouverte avec les entités gouvernementales, les régulateurs et même les concurrents.

Cameron conclut en exhortant les acteurs de l'industrie à prendre en compte ces principes dans leurs efforts pour bâtir des entreprises de cannabis florissantes.

Le marché légal du cannabis ne répond pas aux attentes

Tamara Lovi, directrice des affaires chez Rose LifeScience et trésorière du conseil d'administration du Conseil canadien du cannabis (C3) à Montréal, souligne un écart important entre les attentes et la réalité sur le marché réglementé du cannabis.

Il y a environ cinq ans, avant la légalisation, on pensait que la taille du marché légal atteindrait environ 10 milliards de dollars canadiens. Cependant, la réalité actuelle est en deçà de cette projection, le marché ne dépassant qu’à moitié.

Alors que le marché légal continue de croître chaque année, les entreprises qui ont investi massivement dans l’espoir d’atteindre 10 milliards de dollars canadiens sont confrontées à des défis de durabilité. Lovi souligne que les taxes d'accise, qui devaient représenter environ 10 % des ventes brutes, représentent désormais environ 30 %, ce qui a un impact significatif sur les marges bénéficiaires des producteurs agréés.

Des ressources limitées sont disponibles pour que les fabricants agréés puissent fonctionner, respecter les lois, rivaliser avec les prix illégaux du marché, ou réinvestir dans leurs entreprises en raison de cette pression fiscale accrue. Par conséquent, pour rester lucratifs, les fabricants agréés doivent innover et simplifier leurs opérations ; beaucoup se battent juste pour survivre.

Afin de réduire la présence en plein essor du marché illégal et de permettre au secteur légal d’atteindre son plein potentiel, Lovi souligne la nécessité urgente d’une réforme des taxes d’accise.

Le marché légal du cannabis ne répond pas aux attentes

Tamara Lovi, directrice des affaires chez Rose LifeScience et trésorière du conseil d'administration du Conseil canadien du cannabis (C3) à Montréal, souligne un écart important entre les attentes et la réalité sur le marché réglementé du cannabis.

Il y a environ cinq ans, avant la légalisation, on pensait que la taille du marché légal atteindrait environ 10 milliards de dollars canadiens. Cependant, l'actuel la réalité est en deçà de cette projection, soit environ 5 milliards de dollars canadiens par an., le marché ne dépassant que la moitié

Alors que le marché légal continue de croître chaque année, les entreprises qui ont investi massivement dans l’espoir d’atteindre 10 milliards de dollars canadiens sont confrontées à des défis de durabilité. Lovi souligne que les droits d'accise, qui devaient représenter environ 10 % des ventes brutes, représentent désormais environ 30 %, ce qui a un impact significatif sur marges bénéficiaires des producteurs agréés.

En raison de cette charge fiscale accrue, les fabricants agréés disposent de ressources limitées pour fonctionner, respecter les lois, concurrencer les prix illégaux du marché ou réinvestir dans leurs entreprises. Par conséquent, pour rester lucratifs, les fabricants agréés doivent innover et simplifier leurs opérations ; beaucoup se battent juste pour survivre.

Afin de réduire la présence en plein essor du marché illégal et de permettre au secteur légal d’atteindre son plein potentiel, Lovi souligne la nécessité urgente d’une réforme des taxes d’accise.

Conclusion

L'analyse et les connaissances fournies par les experts de l'industrie dressent un tableau complexe du marché canadien du cannabis. Malgré la légalisation, des défis importants persistent, le marché illégal continuant de prospérer aux côtés des détaillants légaux. Des problèmes clés tels que les retards de paiement des impôts, les charges réglementaires et les écarts de prix constituent des obstacles à la croissance des entreprises légales de cannabis. Cependant, des stratégies de réussite claires émergent, notamment une gestion financière prudente, des investissements stratégiques et une collaboration avec les parties prenantes. À l'avenir, il sera essentiel de relever ces défis et de favoriser un environnement réglementaire favorable pour réaliser le plein potentiel du marché légal du cannabis au Canada.

LE CANADA TENTE DE RALENTIR LE MARCHÉ ILLICITE, LIRE LA SUITE…

Santé Canada sur le marché illégal de la marijuana

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